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« Ne touche pas au grisbi, salope ! » 

lemenstrueldeperpi

Il est vrai que les seuls médias que nous possédons sont la télévision, les réseaux sociaux et les applications sur le net. Plus personne n’ose se parler face à face de peur de se recevoir une tarte dans la figure. Si vous observez même, les conversations de comptoir ne sont plus les mêmes. L’hypocrisie s’installe à nos dépens. Nous faisons semblant de nous intéresser au manque de l’empathie d’autrui pendant que nous taillons un short au voisin parce que sa gueule ne nous revient pas.

Nous sommes une majorité de Français à critiquer Hanouna parce qu’on regarde son émission. Du coup, nous faisons péter le record d’audience et à l’unisson, on ne comprend pas pourquoi il est toujours derrière l’écran.


Osstiasss !!!

Mais qu’est-ce qu’on est con !

Le niveau de la France vol au ras-du-sol.

 

J’ai beau fumer la pipe pour envoyer des bulles de messages au négligé noir pailleté du firmament, mais en vain…

 

La pipe à tabac, messieurs !

Osstiass !!!

 

Cependant, plus personne ne regarde le ciel pour donner ses opinions et ses ressentis.

Messieurs, il suffit d’être célèbre et riche pour se prendre des plaintes de harcèlement sexuel inexistantes.

En effet, les victimes des pédophiles et des violeurs qui n’ont pas un radis sont-elles dédommagées comme il se doit ?

Ces coupables, sans un sou, purgent-ils une condamnation quelconque ?


Sinon, il reste encore des femmes qui aiment la séduction du mâle maladroit. Un SMS qui tombe vers minuit du genre : « J'aime tes seins et ton cul », « Tu vas prendre un sacré coup », « Quand tu suces, tu avales ? »

Ces femmes ne sont pas des salopes ni des allumeuses. Ce sont des femmes qui comprennent et aiment l’effet de la testostérone. Contrairement aux castratrices, tout en dominant le masculin, elles maîtrisent ce qui est en train de disparaître : la séduction.


La majorité des femmes rêvent de l’homme qui pourrait les désirer aveuglément sans aucune retenue. D’un homme qui bande en pensant à ses fesses. D’un homme inconnu qui siffle dans la rue, car leur cul le fait fantasmer. D’un homme viril qui ose les surprendre avec la moitié d’un baiser spontané, voire emprunté. D’un regard qui les déshabille en provoquant une subtile mouille en éveillant les papillons du bas ventre. D’un frôlement de main non prémédité. Une parole douce ou salace, qu’importe !

Le but est d’être désiré, de le savoir.

 

Après, il y a les vénales, les opportunistes…

Alors, messieurs, si vous avez de l’oseille ou un métier important, ne dites rien à ces dames…

Ne dites rien, même si vous êtes vieux et moche... 

Chuttt !!!    

 



  

Le constat est fait.

 

Soutien aux portefeuilles de nos Gégé.




Juliette Delculestret

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