top of page

"Les Fiou-Fiou du 66*"

lemenstrueldeperpi

C'était une après-midi ensoleillée sur la promenade de Canet-en-Roussillon du 66*. Pendant que la tramontane soulevait les mèches rebelles de Richard, dévoilant une future tonsure de moine, Charles titillait gentiment avec son index, la paume de Richard. Pour le jeune homme, le plus dur était de retenir ses élans et envies d'amoureux en public. Une démangeaison subite de vouloir caresser la fesse de son partenaire sculptée comme un athlète africain : la perfection dans toute sa splendeur ! Une tentative d'amour. Un frôlement émotionnel. Un essai sexuel. Un attouchement sensuel. Un appel érotique. Une demande explicite de hard planant sur les deux corps masculins et virils éveillant leurs zones érogènes.

Charles : - Tu arrêtes ! On va nous prendre pour des pédés ! Richard affichait un sourire d'oreille à oreille. Richard ne put que prononcer d'une voix lente et roque : - Je t'aime, Charles. Pédé ou pas, j'taime comme un fou. J'ai besoin de te toucher. De te faire l'amour. Subitement, Charles, l'interrompt et yeux dans les yeux : - Ta gueule Richard ! Ferme-la ! Charles ne put s'empêcher de mettre sa main droite sur la nuque de Richard. Lèvres contre lèvres. Les deux bouches s'entrouvrent. La moulinette du jeu de lèvre commence. Quelques secondes, plus tard, une langue curieuse chauffe la fraîcheur de l'autre. Les salives s'entremêlent laissant apparaitre la gelée humaine : la mouille buccale.

Fort contrefort, la virilité ne peux être mise en cause.

Seul coupable est de refouler son inclination en la bafouant avec humiliation.



bottom of page