top of page

« L’empreinte de l’ombre » 

lemenstrueldeperpi


C’est une histoire courte et banale.

C’est une histoire qui ressemble à toutes les histoires. Celles des uns et surtout celles des autres.

Elle est vécue rarement par les pauvres et souvent par les riches.

 

C’est une histoire qui se déguise en ce qui devient, à nos jours,  ordinaire :

- Elle dévoile l’hystérie en vraie salope.

- Elle transforme la testostérone en hyène.

- Elle remanie une béate en petite pute.

-Elle fissure un mur qui n’existe pas.

-Elle fait bander l’impuissant et fait mouiller la frigide.

 

C’est une histoire tellement simple qu'elle complique l’évidence.

Cette histoire se cache habituellement dans les placards de cuisine, rarement sous l’oreiller de fils et fille à papa. Elle se planque sous les ongles rongés des crados et se dissimule sous les souliers de monsieur et madame tout le monde.

 

C’est l’histoire d’une histoire devenue le déni majeur du bosseur et une mode répandue bien connue du branleur.

C’est l’unique histoire qui ne nécessite ni récit ni quand bien même d’en palabrer.

 

Elle se vit, tout simplement.

 

Au début, elle nous surprend comme une belle histoire d’amour : ça nous rend fous quand les papillons batifolent nos entrailles pendant que nous nous sentons à sa merci. 

Cette histoire ressemble à une infidélité bien crapuleuse qui s’éjacule à sec pendant la durée d’un gémissement muet d'une jouissance fracassée. 

 

Cette histoire n’a ni rêve ni couleur.

Elle se cache et surtout personne n’en parle.

Chuut !

 

Faim de cette histoire.

  

bottom of page